Au-delà des questionnements, parfois légitimes, qui marquent notre société contemporaine, il est aussi question de nécessité. Celle d’agir, d’avancer, de construire. La nécessité n’est pas qu’une pression, elle peut se révéler un élément concret de réalisation, et peux aussi nourrir des satisfactions positives.
Hiérarchisez dans le temps, en identifiant le degré d’urgence de l’action. Pour vous aider, posez la question à votre interlocuteur : « Pour quand en avez-vous besoin ? » plutôt que « Pour quand le voulez-vous ? »
Identifiez le besoin plutôt que constater la demande.
Créez une relation de collaboration plutôt que d’exécution.
Ne confondez pas anecdote et enjeu. Pour vous aider, posez-vous la question : « Quel est l’impact, l’incidence du sujet en question ? » ou « Est-ce que l’évènement illustre le sujet dans sa globalité, ou n’en est qu’une illustration, un épiphénomène ? »
Repositionnez l’évènement ou le sujet à leur juste place.
Adaptez votre investissement à la hauteur de ce qui est attendu et nécessaire pour faire avancer le sujet. Accordez-vous sur l’objectif et le résultat. Pour vous aider, posez-vous la question : « Est-ce que mon exigence alimente ma demande d’être rassuré, ou est-ce que j’ai identifié et compris ce qui est nécessaire pour répondre aux attentes et au sujet ? »
Constatez ce qui avance, ce qui fonctionne, ce qui réussit, de manière ponctuelle et intermédiaire, avant l’impact du résultat final.
Visez l’objectif et nourrissez-vous des fonctionnements positifs. Pour vous aider : « Le résultat final doit-il être le seul signal de satisfaction ? » ou « Y a-t-il un bénéfice à constater les avancées pour le résultat final ? »
La bonne solution est aussi celle qui intervient au bon moment, où les facteurs de réalisation et de réussite sont maximisés.
Tout en considérant une culture d’exigence « l’efficacité intermédiaire » alimente l’encouragement, la motivation, la mobilisation : la vôtre, celle des collaborateurs ou de tout participant.
Accordez-vous des pauses, des micros-moments pour relâcher, même momentanément, votre attention et mieux vous reconcentrer. Pour vous aider : « Suis-je davantage rassuré par l’effort même dans le blocage » ou « Puis-je générer un bénéfice en m’en détournant momentanément ? »
S‘aérer l’esprit ou s’intéresser à un autre dossier, un autre sujet, pour mieux revenir et pour stimuler. Faites confiance à une forme de « raisonnement spontané ». Rien de tel que le « grand air » pour éviter le « renfermé ».
Me bloquer sur un sujet apporte-t-il une solution ? Dans la négative, quel risque y a-t-il à s’en détourner momentanément ?
Ne projetez pas vos inquiétudes et vos représentations du risque sur des situations qui n’en présentent a priori pas, ou peuvent se solutionner simplement.
Être efficace, c’est aussi vous mettre dans une disposition positive pour vous, pour votre environnement, en capacité de mobilisation de vos ressources de manière durable.
Apportez-vous à vous-même, par le constat positif de vos réalisations, ce que vous souhaiteriez recevoir, sans forcément l’obtenir : la satisfaction pour la reconnaissance.
Stéphane LHERMIE